ALENTOURS

Cilenia vous permet d’explorer les vestiges étrusques et romains, les villages pittoresques, les bourgs médiévaux et palais Renaissance, les églises et monastères au coeur de la Tuscia avec ses collines verdoyantes et lacs.  La conformation du territoire et le riche réseau routier vous permettent d’accéder rapidement à la fois à Viterbe, ville médiévale et ville papale ainsi qu’aux collines volcaniques des Monti Cimini, aux  lacs de Vico et de Bolsena, aux vestiges étrusques (Nécropole de Tarquinia..) et romains (théâtre de Ferento..), et de la Renaissance (Villa Lante à Bagnaia, Palazzo Farnese à Caprarola, le parc de Bomarzo…) et la nostalgique Civita di Bagnoregio.

Viterbo

On ignore la date de fondation de la ville de Viterbe. Selon le célèbre mythographe Annius de Viterbe, elle s’éleva sur les vestiges d’une ville étrusque. Ce qui est certain, c’est qu’une petite colonie romaine (Vicus Elbii) se dressait sur le site (ou non loin) de l’actuelle Viterbe, sans que l’on sache s’il faut la rattacher à la Vetus Urbs (« vieille ville ») médiévale. La première mention indiscutable du nom de la ville, en tant que Castrum Viterbii, remonte au VIIIe siècle. Cette ville fut fortifiée en 773 par le roi Lombard Didier lors de ses vaines tentatives de conquérir Rome. Lorsque les papes prirent fait et cause pour les Francs, Viterbe fut rattachée aux États pontificaux, mais ce statut devait être continuellement contesté par les empereurs par la suite, jusqu’à ce qu’en 1095 elle devînt une commune. Elle fut le siège de la papauté, au temps du pape Alexandre IV, qui y mourut. Son successeur Urbain IV fut élu à Viterbe. En 1271, après une vacance de trois ans de la papauté, Bonaventure, ministre général des franciscains et futur saint, convainquit le seigneur de Viterbe d’enfermer les électeurs, au pain et à l’eau, jusqu’à ce qu’ils réussissent à élire un pape, en l’occurrence Grégoire X. Celui-ci se souvint de ces péripéties et instaura le conclave, au IIe concile de Lyon en 1274.

Villa Lante-Bagnaia

La Villa Lante se trouve dans la localité de Bagnaia, près de Viterbe, au nord du Latium (Italie). Attribuée à Giacomo Barozzi da Vignola (encore qu’il n’existe pas de document d’époque pour en apporter la preuve), elle possède des jardins représentatifs du maniérisme des « jardins à surprises » de la Renaissance, comparables à ceux de Bomarzo. Ils sont classés parmi les Grandi Giardini Italiani. La villa est connue sous le nom de « Villa Lante de Bagnaia ». Elle ne reçut toutefois cette dénomination qu’au XVIIe siècle, quand elle devint la propriété d’Ippolito Lante Montefeltro della Rovere, duc de Bomarzo, alors qu’elle existait déjà depuis une centaine d’années.

Palais des Papes

Le plus célèbre monument de Viterbe est le palais des papes, construit entre 1255 et 1266 sur la colline de San Lorenzo pour protéger le pape, avec sa célèbre loggia formée d’une seule rangée de sept arches soutenues par de minces colonnes jumelées qui se croisent pour former un élégant entablement. De la loggia, on entre dans la grande salle du conclave, qui fut le théâtre de la fameuse élection du pape Grégoire X le 1er décembre 1271.

PARC DES MONSTRES

(20 minutes de Celleno de Km. 15)Les Jardins de Bomarzo, appelés aussi Parc des monstres (Parco dei Mostri en italien), sont un complexe monumental situé dans la commune de Bomarzo dans la province de Viterbe. Les Jardins de Bomarzo sont les jardins les plus extravagants de la Renaissance italienne. Ils se composent d’un parc boisé, situé au fond d’une vallée dominée par le château des Orsini, et peuplée de sculptures, de petits bâtiments et d’ornements architecturaux tels que des vasques, urnes ou obélisques répartis au milieu de la végétation naturelle. Aussi bien l’histoire de la création des jardins que l’interprétation des sculptures et des textes gravés, ici et là dans le parc, sont aujourd’hui encore sujettes à controverses entre les historiens.